On sait ainsi que de façon générale tous les actes de ventes d'un bien immobilier ancien contiennent une clause de non garantie des vices cachés qui ne peut être combattue que si le vendeur connaissait les vices et peut être qualifié de mauvaise foi ou s'il s'agit d'un vendeur professionnel de la construction. D'ores et déjà , pour se prémunir des vices cachés affectant l'immeuble, l'acquéreur sera bien inspiré de faire expertiser le bien avant de s'engager. La même prudence s'impose quand l'acquéreur achète une maison en mauvais (voire très mauvais) état et envisage de faire des travaux de rénovation. Dans une espèce très récente (cass. 3°Civ. 05/12/2012 n° 11-18773) , la Cour de Cassation a eu à se prononcer sur le recours d'un couple d'acquéreur qui a réalisé des travaux de rénovation (sans solliciter de permis de construire), lesquels ont été interrompus par un arrêté du Maire à la suite de quoi l'acquéreur a été poursuivi et condamné par le Tribunal Correctionnel qui a ordonné en outre la démolition des ouvrages réalisés. L'acquéreur a demandé en justice l'annulation de la vente sur le fondement de l'erreur sur les qualités substantielles du bien vendu au visa de l'article 1110 du Code Civil. Débouté tant par le Tribunal que par la Cour d'Appel, la Cour de cassation a considéré que les premiers juges ayant « relevé que les époux Z, qui avaient visité à plusieurs reprises le bien décrit dans l'acte de vente comme étant une maison d'habitation en mauvais état avaient ainsi apprécié en connaissance de cause son caractère habitable et qu'ils avaient déclaré ne le destiner ni à la démolition ni à la reconstruction (et) retenu que la note de renseignement d'urbanisme annexée à l'acte de vente qui aurait du les conduire à se renseigner sur la faisabilité de leur projet de réhabilitation de l'immeuble, rendait inexcusable toute erreur de leur part sur ce point.la Cour d'Appel . a pu en déduire que leur demande ne pouvait être accueillie » En clair, les travaux, de par leur ampleur, auraient dà» faire l'objet d'un permis de construire mais celui-ci aurait de toute façon été refusé, la zone étant non constructible. Imaginez cette situation : vous avez généreusement donné une partie de votre patrimoine à un proche, pensant lui rendre service et exprimer votre affection. Quelques années plus tard, cette même personne vous agresse, vous insulte gravement ou refuse de vous aider dans le besoin. Pouvez-vous récupérer ce que vous avez donné ?
Les frais de réexpédition sont à la charge du consommateur (sauf si le commerçant accepte de les prendre en charge ou s’il a omis d’informer le consommateur que ces coûts étaient à sa charge).
Si un litige survient dans un contrat international régi par la loi d’un État non membre de l’Union européenne, le juge français doit appliquer les dispositions plus protectrices de la loi de la résidence habituelle du consommateur lorsque celui-ci habite dans un État membre. Lors d’une vente par Internet, l’activité du vendeur est soumise à la loi de l’État sur le territoire duquel il exerce son activité.
Les litiges liés à la santé, à l’environnement, aux discriminations et à la protection des données personnelles peuvent également donner lieu à une action de groupe.
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