En l'espèce, un négociant fait l'acquisition d'un certain nombre de bouteilles auprès d'un viticulteur, qui a procédé lui-même à l'opération d'embouteillage, avec sa propre chaà®ne de mise en bouteille. Le négociant revend ce vin à des clients, lesquels quelques semaines plus tard, se plaignent auprès du négociant d'une présence importante de tartre, mais aussi de moustiques ! Le négociant est donc en droit d'exercer un recours contre le viticulteur dans la mesure où le vin n'est pas loyal, ni marchand, et qu'en l'état, il n'est pas propre à la consommation. Cette garantie des vices cachés est une garantie légale dont bénéficient tous les acquéreurs, et quel que soit l'objet de la vente. Elle fonctionne d'ailleurs aussi bien en matière de vente de biens immobiliers, que de biens mobiliers, comme le vin. Dans l'exemple précité, le vendeur est donc tenu des vices cachés et ce, quand bien même il ne les aurait pas connus au moment de la vente. En l'espèce, il est responsable des conséquences dommageables de ces vices cachés et notamment du préjudice commercial que le négociant subira. Il appartient, en revanche, au vendeur de tenter de s'exonérer de ses obligations, en mettant en cause éventuellement le fournisseur de bouchons puisque la présence de moustiques dans du vin peut être due notamment, sur le plan technique, à la présence de larves dans les bouchons, avant embouteillage. Quant à la présence de tartre, si elle peut être mise à la charge du vendeur, dans l'hypothèse d'une filtration mal réalisée, ou d'une mise en bouteilles dans des conditions de température trop fraà®che, le vendeur pourrait néanmoins s'exonérer de sa responsabilité en essayant de démontrer les mauvaises conditions de stockage, en termes de température, après la vente, étant précisé que cette preuve n'est pas aisée à rapporter. Il est d'autant plus important pour le vendeur de veiller préalablement à être correctement assuré sur le plan de la responsabilité civile qu'il peut engager afin que les conséquences dommageables de sa responsabilités soient prises en charge par son assureur. Coyright image : © Douglas Gingerich - Fotolia.com Source : Eurojuris Imaginez cette situation : vous avez généreusement donné une partie de votre patrimoine à un proche, pensant lui rendre service et exprimer votre affection. Quelques années plus tard, cette même personne vous agresse, vous insulte gravement ou refuse de vous aider dans le besoin. Pouvez-vous récupérer ce que vous avez donné ?
Les frais de réexpédition sont à la charge du consommateur (sauf si le commerçant accepte de les prendre en charge ou s’il a omis d’informer le consommateur que ces coûts étaient à sa charge).
Si un litige survient dans un contrat international régi par la loi d’un État non membre de l’Union européenne, le juge français doit appliquer les dispositions plus protectrices de la loi de la résidence habituelle du consommateur lorsque celui-ci habite dans un État membre. Lors d’une vente par Internet, l’activité du vendeur est soumise à la loi de l’État sur le territoire duquel il exerce son activité.
Les litiges liés à la santé, à l’environnement, aux discriminations et à la protection des données personnelles peuvent également donner lieu à une action de groupe.
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