Dans cette décision, la Cour de Cassation condamne une société spécialisée dans la reprise en sous-uvre sur le manquement à son devoir de conseil. Il est très intéressant de comparer ces deux décisions qui, la veille soit le 14 mai, exonère la responsabilité de l'entreprise spécialisée en sous-uvre (Sol Technic) au titre de l'absence de manquement à son devoir de conseil et qui le lendemain condamne une société de même type (Temsol) au titre d'un manquement à son devoir de conseil. Il est reproché à la société Temsol d'avoir commis une faute puisqu'elle n'aurait pas prévu de supprimer la cause des désordres qui provient de l'implantation d'arbres à proximité de la maison. Plus précisément, l'arrêt retient que la société Temsol aurait dà» s'interroger sur le fait qu'après la pose de plus de 70 micropieux, l'immeuble persistait à bouger avant d'établir un devis pour la pose de 29 nouveaux micropieux qui se sont avérés sans effet après leur installation. C'est donc sur un devoir d'interrogation que la Cour de Cassation vient insister. Elle précise que sur des épisodes de réitération de travaux, et nous en connaissons, l'entreprise dont l'assureur CAT NAT s'attache les services doit se poser des questions et établir des devis qui soient en corrélation avec les désordres concernés. C'est au titre du manquement à son devoir de conseil que la société Temsol est alors condamnée. Ces deux intéressantes décisions viennent illustrer les contours des obligations d'un assureur CAT NAT dans la prise en charge des travaux de confortement. Elle vient également éclairer les conditions d'intervention des entreprises spécialisées dans les travaux de reprise en sous-uvre en ajoutant d'utiles précisions sur la configuration de leur devoir de conseil. L'on ne peut que conseiller aux assureurs Catastrophe Naturelle de définir très précisément leurs relations avec les entreprises spécialisées dans la reprise des travaux en sous-uvre. L'on peut que conseiller également à ces mêmes assureurs Catastrophe Naturelle de s'attacher les services d'un maà®tre d'uvre de réparation nonobstant le coà»t que cela représente pour bien protéger l'éventuelle recherche de responsabilité dont ils pourraient faire l'objet. En ce qui concerne les assurés, à savoir les propriétaires des bâtiments sinistrés, l'on ne peut que les inviter à demander l'intervention d'un maà®tre d'uvre de réparation qui sera également de nature à protéger leurs propres intérêts dans la définition des travaux de réparation. Ces arrêts sont consultables sur Légifrance. Voyez l'arrêt du 14 mai 2013 sous le numéro 12-19431, Sté Sol Technic et l'arrêt du 15 mai 2013 numéro 11-24274, Sté Temsol. Source : Eurojuris Copyright image : © Michael Flippo - Fotolia.com Imaginez cette situation : vous avez généreusement donné une partie de votre patrimoine à un proche, pensant lui rendre service et exprimer votre affection. Quelques années plus tard, cette même personne vous agresse, vous insulte gravement ou refuse de vous aider dans le besoin. Pouvez-vous récupérer ce que vous avez donné ?
Les frais de réexpédition sont à la charge du consommateur (sauf si le commerçant accepte de les prendre en charge ou s’il a omis d’informer le consommateur que ces coûts étaient à sa charge).
Si un litige survient dans un contrat international régi par la loi d’un État non membre de l’Union européenne, le juge français doit appliquer les dispositions plus protectrices de la loi de la résidence habituelle du consommateur lorsque celui-ci habite dans un État membre. Lors d’une vente par Internet, l’activité du vendeur est soumise à la loi de l’État sur le territoire duquel il exerce son activité.
Les litiges liés à la santé, à l’environnement, aux discriminations et à la protection des données personnelles peuvent également donner lieu à une action de groupe.
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